Commentaires récents

Helo les voisin-e-s,

Désolé, les Zehetbauer-Grosjean s'excusent pour ce soir. C'est l'anniversaire de Josephine! On va fêter un peu et on enchaine avec l'adim de fin d'année. Ouff, trop de choses, désolé, On sera plus dispo en juillet! bonne réu.

Linda

PLUS D'ESPACE... sur la terrasse... l'idée de l'un de nos récents visiteurs... PAS MAL, NON ?

Désolés, nous ne serons pas présents le 4 juillet.

Une réflexion plus globale sur l'aménagement de la toiture et la place réservée aux éléments techniques pourrait peut-être nous permettre de l'investir de manière plus optimale...

Nicolas

Pour info, j'ai commandé l'appareil wifi, je pense que ça va être livré en début de semain prochaine. Je l'installe, et  j'avertie tt le monde de la marche à suivre. 

Si j'ai bien compris, il faut passer le message que nous ne devrion pas utiliser le bouton reset des boitiers dans nos apparts.

Belle journée, 

Tim

Bonjour tout le monde !

Il me semble qu'il faudrait d'abord se demander à quoi sert l'éducation…

Traditionnellement, l'éducation servait à préparer l'enfant à entrer dans le monde des adultes, à lui en faciliter l'accès. Comment ? En lui apprenant les règles qui régissaient le monde des adultes. Il pouvait ainsi s'y glisser sans avoir l'impression d'atterrir sur la planète Mars.

Et tout aussi traditionnellement, un tas d'adultes se chargeaient, sans qu'il soit besoin d'un accord formel, de l'éducation de tout enfant qui passait à sa portée : les tantes, parrains, marraines, grands-parents, et dans un cercle plus large, les voisins, voisines du quartier. Ce type d'organisation fonctionne depuis la nuit des temps. Et est toujours de règle en dehors de l'Occident.

Puis, mai 68 est passé par là. Les adultes-parents ont décidé qu'ils avaient seuls le droit d'éduquer leurs enfants et qu'ils étaient bien sûr capables de le faire. Les aînés qui avaient fait les mêmes erreurs que les nouveaux parents, mais qui avaient appris avec le temps et la réflexion, ont été écartés. Actuellement, il n'y a guère que les services sociaux qui peuvent remettre en question l'autorité des parents. A Genève, le SSEJ, le SPMi, ne s'en privent d'ailleurs pas, se mêlant régulièrement de ce qui ne les regarde pas et laissant des situations se déliter au lieu d'intervenir…

Les parents, donc, qui ont pris les pleins pouvoirs sur l'éducation de leurs enfants, se sont privés aussi de l'aide qui pouvait leur être apportée. En effet, la plupart travaillent et n'ont pas le temps d'éduquer vraiment les enfants, (excepté quelques heures par jour). La tâche est confiée aux écoles maternelles et primaires dont ce n'est pas le rôle. Une école est là pour instruire, non pour éduquer. Et les adultes qui auraient le temps, le désir d'intervenir, n'osent plus le faire, par peur des critiques desdits parents.

Il m'a semblé qu'à la dernière assemblée, un mouvement s'est dessiné en faveur d'une éducation plus collective dans la maison et une demande d'aide a été assez clairement exprimée. Les discussions, y compris sur ce forum, portent surtout sur la forme. C'est plutôt le fond, c'est-à-dire le but, qui devrait, à mon avis, être mis en avant : l'éducation sert à préparer l'enfant à entrer dans le monde des adultes sans trop de heurts.

De là, quelques évidences : les règles mises en place par consensus par les adultes sont aussi à respecter par les enfants.

- les balcons ne se traversent pas, par respect des habitants qui y ont leur logement. On peut traverser un balcon par besoin et après avoir obtenu l'accord des habitants des appartements concernés. Les enfants peuvent faire de même.

- les enfants crient dans les corridors le mercredi après-midi, et le dimanche matin. Mais les adultes parlent fort jusqu'à tard dans la nuit les vendredi et samedi soirs. Un effort pour montrer l'exemple ne serait-il pas le bienvenu ? On ne peut pas non plus, me semble-t-il, exiger des enfants, ce qu'on se permet en tant qu'adulte…

Les émissions de télévision telle que « super nanny » ont un énorme succès. Si on les décortique, elles sont basées sur des règles de discipline, toujours les mêmes dans leur fondement, même si elles varient en fonction des situations, de l'âge, etc.

- première règle : « ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'il te fasse. » C'est une règle de droit coutumier, même si elle a été reprise par un grand nombre de religions. Sans cette règle, on tombe dans une société où la loi du plus fort règne (c'est aussi une règle).

- ensuite, un panneau qui rappelle les règles communes est fixé dans les maisons/appartements : ce sont dans l'ensemble, celles du respect dû à autrui, du simple fait de l'existence d'autrui et non de sa hiérarchie sociale.

Comment Super Nanny les fait-elle respecter ces règles ? Elle attend que l'enfant se calme et pour y arriver, le maintient parfois un bon moment, puis explique à l'enfant ce qu'elle attend de lui, en lui parlant à sa hauteur. Punition consistant généralement à être isolé dans sa chambre ou dans un coin, un nombre de minutes égal à son âge. Et au sortir de la punition, en demandant à l'enfant s'il a compris pourquoi il a été puni.

Le succès de ces émissions montre bien que l'art de l'éducation se perd. Bien sûr, les châtiments corporels doivent être évités, même si une bonne fessée est parfois un argument plus convainquant qu'un long palabre pour les récalcitrants. Dans le monde adulte, l'exclusion remplace la fessée. On apprend aussi en se faisant virer de son travail.

En résumé, il me semble

- qu'un adulte devrait pouvoir reprendre un enfant, sans crainte de se faire critiquer par les parents,

- qu'il est bien de garder en tête le but de l'éducation : cela donne une ligne de conduite à chacun, évite les dérapages, et permet une certaine tolérance vis-à-vis de l'intervention d'un adulte envers un enfant.

Voilà donc mon opinion réfléchie sur la question.

Claire-Hélène

nous viendrons vous rejoindre vers 20h30

Bonsoir,

Nous sommes des juilletistes, donc en vacances du 30 juin au 15 juillet. C'est bien dommage car la présentation du 4 juillet nous aurait intéressés.

Bon été à tous et toutes.

Claude-Roger et Françoise Julier-Costes

• nous sommes en phase réalité (bruits depuis 6 mois), la commission semble être en phase imaginer
• les bruits viennent principalement des enfants entre 4-14 ans (12 foyers sur 39), nous sommes tous concernées
• la commission semble vouloir solliciter toutes les Cohabitant-e-s pour ce projet
• ce projet nécessite une phase concertation très important, car il y a des divergences, entre membres de la commission aussi
• la commission semble vouloir faire de l'expérimentation sociale (si j'ai bien compris les dires de Patricia), et donc il faut prévoir des formations
• j'ai besoin de clarté et du concrèt, certains enfants et adults aussi, je pense
• tout ceci m'ammène à croire que ça pourrais prendre 6 mois de plus*

Commentez en bas si je me suis trompé.

Je vous souhait bonne continuation sur cette lancée un peu provoquée, mais pour le bien de nous tous,

Tim

*si c'est le cas, nous devrions faire une demande urgente dans le budget construction d'isoler les tuyaux de ventilation au 3e rose car ils font caisson de resonance chez nous

Est-ce que nous pourrions drink Budweiser, faire des feu d'articifices, et écouter Bruce Sprinsteen à fond ? Histoire de revire mon adolescence ?

Je vais écrire une dernière fois puis me retire car j'ai ouvert ma porte et personne n'est venu avoir une vraie discussion. Car selon moi ceci n'en est pas une , au mieux une dissertation, argument, contre-argument pour arriver à une conclusion. Ce qui risque peu d'arriver puisqu'on ne parle pas d'un problème linéaire mais d'humains libres, créatifs, égaux mais si différents. Mes enfants, et sûrement les autres de l'immeuble, sont en voie d'acquisition un cadre lié à la vie de cet immeuble. En voie d'acquisition parce que ce sont des enfants et non des adultes et ils sont surveillés par nos soins. Mais comme c'est dit plus haut cadre et autres concepts sont personnels mais pas jugeables par qui que ce soit. Je suis sûre qu'une solution sera trouvée quand on se décidera à se parler réellement sans idée préconçue de ce que l'autre doit faire mais en se basant sur ses propres besoins qui évidemment doivent se conjuguer avec la vie collective. Mais quand je vois qu'on comptabilise des etres humains (30%) mon espoir que la solution soit rapidement est mis à mal. Je n'ai pas demandé à ce que d'autres se chargent de l'éducation des enfants, je propose une autre vision, moins indivualistes, soit que chacun de nous s'ouvre à l'autre car je pense qu'on en sort tous gagnants. Mais chacun est là où il en est et libre à chacun d'y rester. Dommage qu'on évoque cette situation de cette manière.

encore quelques propositions de réflexion: une punition m'éduque pas, elle soumet, une sanction éduque car elle est la conséquence direct d'un comportement. Une règle m'éduque pas, elle soumet mais un cadre éduqué puisqu'il permet de réfléchir et se positionner tout seul dans les limites du collectif. Passionnant n'est pas? De quoi nous faire tous travailler j'espère. Je m'arrête là mais me réjouis de nos échanges futurs en espérant qu'il restent solutionnistes.